La commission de mise en œuvre proposée par la Coalition aurait comme mandat d’identifier une structure pour la livraison de l’éducation universitaire en langue française dans le nord et de déterminer le contenu (la programmation) et le milieu de vie et d’apprentissage d’une telle institution. Entre autres, la commission aurait comme mandat les éléments suivants :

  • Faire des recommandations sur la forme et le contenu d’une institution homogène dans le nord, notamment mais pas exclusivement à partir d’études des besoins.
  • Porter une attention particulière aux besoins actuels et futurs des étudiant.e.s dans l’élaboration de la programmation, en s’assurant de la pleine participation des jeunes aux travaux de la commission.
  • Examiner les relations que pourrait/devrait entretenir cette institution avec d’autres institutions de langue française (Université de Hearst, Université de l’Ontario français) ou bilingues (Université d’Ottawa, Collège universitaire Glendon).
  • La commission aurait le mandat d’examiner toutes les possibilités (structurelles et de contenu) et de faire les recommandations qui s’imposent en vue de renforcer et de pérenniser l’offre de programmes universitaires en français en Ontario.
  • La commission dresserait un état des lieux du postsecondaire de langue française en Ontario qui comprendrait les éléments suivants (la liste n’est pas exhaustive) : 1) Établirait un bilan de santé des universités francophones et bilingues ; 2) Effectuerait la recension des bonnes pratiques en Ontario et ailleurs en matière de partenariats et de collaborations entre institutions ; 3) Examinerait la programmation offerte en français en Ontario (par région) ; 4) Recenserait les chaires de recherches, instituts et autres organismes académiques rattachés aux universités existantes et qui pourraient être ou non transférés à une université de langue française ; 5) Établirait le profil des étudiant.e.s francophones et francophiles en vue de cerner combien d’entre eux et elles choisissent des programmes en français, combien en anglais, sont présentement inscrits dans les différents programmes en français et établissement de projections d’avenir, le poids démographique des étudiant.e.s selon les différents campus, etc. ; 6) Recenserait les emplois dans lesquels il y a une pénurie de main-d’œuvre francophone et bilingue : état actuel et projections d’avenir par région et pour l’ensemble de la province; 7) Examinerait la capacité des institutions à attirer des immigrants francophones en Ontario ; 8) Examinerait l’état de la recherche francophone et les partenariats avec les institutions francophones des autres provinces et pays ; 9) Proposerait une structure de gouvernance ; 10) Proposerait une structure de financement, un niveau de services et un niveau de financement ; 11) Recommanderait des stratégies pour la promotion des programmes universitaires en langue française en Ontario auprès des Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes et de la clientèle internationale potentielle ; 12) Développerait un plan de transition entre l’offre de programmes provisoires de langue française et l’ouverture de l’université de langue française pour le Nord.